Historique du marais

Considéré comme l’une des dernières zones humides d’importance dans les limites de la ville de Sherbrooke, le marais de la rivière Saint-François tendait à s’assécher au fil des ans. La Corporation de gestion CHARMES a donc entrepris la réhabilitation de ce marais en 1995 en collaboration avec des partenaires dont la Ville de Sherbrooke et Canards illimités.

Le projet du marais de la rivière Saint-François fait partie d’un plan global d’aménagement de la rivière Saint-François qui comprenait l’aménagement de sentiers pédestres, la restauration de sablières, la revégétalisation locale des berges et le développement d’un circuit de canot. Les objectifs étant de retrouver le plein usage de la rivière Saint-François, développer chez l’usager un sentiment d’appartenance et de fierté par rapport à la rivière Saint-François et sensibiliser les usagers à la conservation et à l’environnement.

Plus de détails sont disponibles :
ÉcoSommet 96 - 500 projets en développement durable qui vont changer le Québec

Pages concernant le marais (pdf)

Version 500 pages (pdf)

 

À ce jour, le coût total de l’investissement pour la réhabilitation du marais est estimé à 1 200 000$. L’argent qui a été nécessaire à cette réalisation provient de plusieurs sources de financement. Il faut savoir que le marais Réal-D.-Carbonneau est un des seuls milieux humides aménagés en milieu urbain.

 


1945

En 1945, la rue Saint-François n’est pas achevée et la zone occupée aujourd’hui par le marais est surtout utilisée pour l’agriculture.  Cette zone est aussi employée comme champ de tir par l’armée canadienne.


1953

En 1953, les rues Saint-François et Lévesque sont achevées et bordent le site des côtés ouest et sud respectivement.  Le lieu d’enfouissement sanitaire de Sherbrooke débute ses opérations et devient la limite est du site. Quant à la limite du côté nord, elle est formée par la sablière Saint-François dont l’exploitation débute également durant la même période. À cette époque, le remblayage d’une parcelle de terrain et la construction de l’industrie U.C.L. provoquent l’obstruction d’un ruisseau : l’eau s’accumule et le marais est ainsi formé.


1995

C’est en 1995 que la Corporation de gestion CHARMES porte un intérêt particulier au marais. En 1996, elle réalise le premier inventaire de la faune et de la flore qui vient lui confirmer la richesse du milieu. Les données recueillies ont révélé que le marais démontrait un bon potentiel d’aménagement et de préservation.

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1996

Plus de 100 personnes ont participé à une corvée de nettoyage permetttant de retirer du marais environ 60 tonnes de détritus de toutes sortes.

La reconstruction de la rue Saint-François ampute une section du marais. Les eaux de lixiviat du lieu d’enfouissement sanitaire, qui jusqu’alors s’écoulaient dans le marais, sont maintenant captées et acheminées vers la station d’épuration des eaux usées. Des démarches sont entreprises afin de sauvegarder la partie restante du marais. La Ville de Sherbrooke, Canards illimités et la Corporation de gestion CHARMES unissent leurs efforts et investissent dans la protection ainsi que dans la mise en valeur du site.

 

 


1997

Les premiers travaux sont effectués en 1997. La construction d’une digue longue de 485 mètres et d’une hauteur moyenne de 1,4 mètre, la confection des premiers îlots végétaux et l’aménagement d’un stationnement à proximité du site constituent les réalisations de la première phase de la mise en valeur du marais.


1998

En 1998, des sentiers ainsi qu’une tour d’observation sont aménagés. Petit à petit, le marais prend forme. Déjà, on note une hausse du nombre d’espèces animales présentes à la suite des divers inventaires. Le niveau de l’eau est graduellement augmenté jusqu’à un maximum de 90 cm, favorisant ainsi le développement du milieu. Afin de minimiser les impacts sur le milieu, on prend soin d’effectuer les travaux en hiver.


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2001 - 2002

C’est grâce à une subvention du Fonds d’action québécois pour le développement durable que la majorité des aménagements sont réalisés en 2001-2002. Ainsi, un jardin d’eau est créé, différentes structures de bois sont bâties et plus de 4000 plantes, arbres et arbustes, la plupart indigènes, sont mis en terre. De plus, la boucle de sentiers pédestres est complétée.  Tout est prêt pour accueillir les visiteurs!

 

 

 

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2002

Plantation d’arbres, arbustes, plantes et fleurs par les étudiants du Séminaire Salésien de Sherbrooke.

 

 


22 mai 2003

Inauguration du marais Saint-François en présence de nombreux dignitaires et journalistes. Le marais fut ainsi appelé car il prend sa source dans la rivière Saint-François.

 

 

Communiqué de presse du 22 mai 2003
LE MARAIS DE LA SAINT-FRANÇOIS :
UN CONTACT PRIVILÉGIÉ DES CITADINS AVEC UN MILIEU HUMIDE
(Format PDF)

 

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26 juin 2004

Lors des funérailles de Réal D. Carbonneau en la Basilique Saint-Michel de Sherbrooke, devant la famille, les amis et des dignitaires dont le premier ministre Jean Charest, le maire Jean Perrault annonce dans son témoignage : « à la recommandation de CHARMES, les membres du Conseil de la Ville de Sherbrooke et moi-même avons convenu de nommer le marais Saint-François, le marais Réal-D.-Carbonneau. Cette nouvelle appellation se veut un hommage posthume en souvenir des nombreuses actions environnementales de Réal...»

 

Après la cérémonie, c’est au marais Saint-François que la famille et les amis de Réal échangèrent autour d’un repas. Un chêne fut alors planté par les 2 fils de Réal, Dominic et Nicolas, en mémoire de sa force et de sa grandeur d’âme.

 


16 novembre 2004

Dévoilement du monument commémoratif de Réal D. Carbonneau situé juste devant le chêne qui avait été planté en son honneur la journée de ses funérailles.

Carolle Tremblay et Jean-Guy Leclerc du Ministère des Ressources naturelles de la Faune et Parcs ont procédé au dévoilement. Tous deux étaient des collègues de travail et de grands amis de Réal.

 

La famille et les proches de Réal étaient présents à cette cérémonie intimiste et émouvante.

 

 

L’inscription gravée dans le granit déclare:

«Admirez et appréciez la splendeur de ce marais; j’ai tant aimé m’y promener!» Réal D. Carbonneau.

Un logo de la conservation de la faune se trouve sur une face de la pierre, en retrait à droite. Cette belle et grosse pierre a été retirée de la terre des Carbonneau à Coaticook.

 

 

La famille de Réal, de gauche à droite :
Nicolas, Marie Anne, Lynda Lapointe, son épouse et Dominic.

 

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2 septembre 2005

Cérémonie publique officialisant le changement de nom du marais de la Saint-François, désormais appelé : le marais Réal-D.-Carbonneau.

 

 


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